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INTERCONNECTION

 

Pour VOLTA 13, la Galerie Patrick Mikhail présente INTERCONNECTION, une installation in situ qui présente le travail de trois artistes de la galerie : Thomas Kneubühler, Natasha Mazurka et Amy Schissel.  En dialogue, ces artistes ont créé des œuvres qui étudient les modèles et les structures de communication à trois niveaux distincts : sous la surface au niveau cellulaire pour comprendre comment les structures cellulaires interagissent les unes avec les autres ; au niveau terrestre pour documenter comment les communications et les interventions technologiques dans notre paysage peuvent permettre aux humains de communiquer entre eux, même si l'environnement naturel se transforme au point de devenir méconnaissable ; et comment la peau électronique moderne qui enveloppe notre planète et nous relie crée une nouvelle vision du paysage hybride qui est éclairée par une topographie traditionnelle et Internet.

L'œuvre de Thomas Kneubühler traite souvent de questions sociales et de l'impact des technologies de communication sur la vie des gens, le tout dans un contexte de vie moderne caractérisé par des paysages et des paysages urbains envoûtants. Kneubühler présente des photographies grand format de l'Extrême-Arctique dans l'obscurité totale des nuits polaires du milieu de l'hiver. Les photographies documentent des stations de recherche militaires qui abritent des satellites, des radars de haute technologie et des tours à micro-ondes qui permettent aux humains d'interagir à travers un paysage aride dans un environnement de privation sensorielle totale.

Natasha Mazurka crée des dessins en relief et des motifs en vinyle découpé qui mettent en évidence le potentiel communicatif du motif et ses implications sur les réseaux sociaux en échantillonnant et en combinant des références visuelles de diverses disciplines comme l'architecture, la biologie, la bioinformatique, les réseaux numériques et les films populaires futuristes. Le résultat est un processus de dessin qui consiste à gaufrer à la main sur du papier parchemin, créant ainsi une surface fragile et tactile qui contrecarre les références numériques et immatérielles des motifs.

La pratique professionnelle d'Amy Schissel analyse le rôle de la peinture/dessin à l'ère de l'information. Schissel aborde la qualité progressivement dématérialisée de la société numérique en visualisant et en cartographiant les communications et les flux d'information numériques qui traversent le temps et l'espace, ce qui semble éliminer le besoin de localisation géographique pour les interactions humaines. Elle réinvente notre paysage contemporain, favorisant un sens de lisibilité civique là où le World Wide Web nous appelle à être partout et nulle part à la fois.

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